Spécialiste de la gestion de contrats, Leeway devient Tomorro et lève 7 millions d'euros
Pour cette start-up française fondée en 2019, les ventes des équipes commerciales et les commandes auprès des fournisseurs demeurent les contrats les plus fréquents.
Deux annonces pour le prix d'une. Ce 7 décembre, Leeway, spécialiste de la gestion de contrats, révèle changer de nom pour devenir Tomorro. Une nouvelle dénomination accompagnée d'une levée de fonds. En effet, cette start-up créée en 2019 annonce avoir bouclé un tour de table à hauteur de 7 millions d'euros auprès de Resonance, Saint James, Motier Ventures et de son investisseur historique HenQ. Un prêt de 4 millions d'euros complète cette levée.
La solution développée par Tomorro a été adoptée par près de 200 entreprises, dont Qonto, Vinci ou encore Ingenico. "Les autres acteurs sont très portés sur le juridique avec des solutions d'archivage de contrats. Nous avons une vraie vision business autour du contrat pour rassembler toutes les équipes d'une entreprise : les commerciaux, les RH, les managers et les équipes juridiques", assure Antoine Fabre, cofondateur et CEO.
Si Tomorro "gère tous les types de contrats", deux cas d'usage s'avèrent plus fréquents : les contrats de vente des équipes commerciales et les contrats fournisseur pour suivre les commandes. Dans le premier cas, le logiciel, en centralisant tous les documents sur une même plateforme, permet "aux commerciaux d'accélérer leurs négociations". Dans le second, il garantit "une meilleure visibilité", assure le dirigeant.
Au total, la start-up promet de diviser par quatre le temps de traitement d'un contrat, les équipes opérationnelles et leur service juridique ayant accès "à un document partagé collaboratif". Un gain de temps en partie assuré par l'intelligence artificielle, utilisée pour l'extraction de données, la compréhension des enjeux juridiques ou encore pour l'aide à la rédaction.
La levée de fonds conclue permettra à Tomorro "d'investir dans les équipes commerciales et dans la R&D, et de renforcer le suivi des clients". Si l'entreprise "va continuer de se focaliser sur le territoire français pour les 18 prochains mois", elle n'exclut pas de viser "d'autres pays européens d'ici deux ans".