Main-d'œuvre distribuée : la gestion des appareils mobiles au service de la transformation digitale

La croissance rapide de la main-d'œuvre distribuée transforme la manière dont les entreprises opèrent. Les professionnels investissent dans les appareils mobiles pour accompagner ce mouvement.

Aujourd'hui, pour rester compétitives, les entreprises doivent être en mesure de gérer une main-d'œuvre dispersée en augmentation constante ainsi que les outils de travail qui y sont associés. En raison de l'augmentation des opérations distribuées qui accompagnent le travail hybride et de la sophistication des nouvelles technologies de communication, les équipes informatiques doivent gérer une gamme de plus en plus large d'appareils. Cette augmentation concerne de nombreux nouveaux appareils connectés tels que les smartphones, les scanners, les appareils durcis et les imprimantes, ainsi que les logiciels et les applications.

C’est la conclusion de la nouvelle étude de SOTI intitulée When Work is Anywhere: Managing Technology's Role in the Distributed Workforce, qui a révélé que 34% des entreprises françaises ont augmenté le nombre de nouveaux appareils utilisés. Face à cette augmentation, les entreprises doivent être en mesure de mieux gérer une main-d'œuvre distribuée et un parc d'appareils mobiles en constante expansion.

Et il ne s'agit pas seulement d'appareils. La nouvelle étude montre que 56% des entreprises françaises gèrent désormais de nouveaux logiciels et applications qu'elles ne géraient pas il y a un an. Ces nouvelles technologies offrent des capacités avancées de saisie de données, d'assistance aux consommateurs en magasin et d'amélioration de la visibilité sur la chaîne d'approvisionnement. Le personnel ou le budget informatique est souvent insuffisant, et il est difficile pour les équipes informatiques de prendre en charge l'augmentation du nombre d'appareils car elles n'ont pas une visibilité totale sur les appareils, les logiciels et les applications qu'elles gèrent. C'est pourquoi les entreprises doivent se doter d’une infrastructure informatique à même d’améliorer la visibilité des appareils.

Digitalisation des flux de travail et gains de productivité

Et il reste beaucoup à faire. Avec l'augmentation de la main-d'œuvre distribuée, les organisations doivent continuer à investir et à utiliser des appareils mobiles avec des applications d'entreprise au fur et à mesure qu'elles se développent. Ces applications permettent de saisir, de transférer et de traiter les données en toute sécurité et plus rapidement que n'importe quel processus manuel. De même, elles s'intègrent à d'autres flux de travail lorsqu'elles sont automatisées, ce qui est essentiel pour améliorer les opérations commerciales et pour répondre aux attentes des clients.

Cependant, l'étude montre que 58% des organisations mondiales conservent des flux de travail manuels et que 44% d'entre elles gèrent leurs flux de travail par email. Ce retard dans la transformation digitale est particulièrement inquiétant dans certains secteurs tels que la santé, où les informations portant sur les patients sont particulièrement sensibles, surtout lorsqu'elles sont accessibles depuis des appareils non sécurisés. Malgré cela, il est surprenant de constater que 61% des organisations du secteur de la santé gèrent les flux de travail manuellement. Les secteurs juridique (69%), de la distribution (59%) et de l'éducation (59%) utilisent principalement des processus manuels. Notons aussi que le rapport révèle que la France est en avance dans ce domaine : moins de la moitié (46%) des organisations françaises utilisent des processus manuels, contre plus des deux tiers aux États-Unis (70%) et en Australie (67%).

Les Français sont-ils donc les pionniers de la numérisation des flux de travail ? À chaque étape de la digitalisation - du processus manuel à l'application en passant par l’email - les entreprises gagnent du temps et de l'argent et améliorent la sécurité et les performances. Mais ces sauts technologiques nécessitent une infrastructure qui permet l'interopérabilité des appareils mobiles et des applications, afin qu'ils soient visibles depuis un tableau unique.