Plaidoyer en faveur du cashback payant

Dans le monde numérique, nous le savons : Lorsque c'est gratuit, c'est toi le produit. Les systèmes numériques gratuits visent d'abord à récolter des données auprès des consommateurs.

Le cashback est une méthode de fidélisation, permettant lors d’achats en ligne d’être remboursé en partie. Il existe deux types de cashback, le gratuit et le payant. Le cashback gratuit ouvre des avantages plus réduits aux consommateurs. Mais, avec des abonnements donnant accès à des avantages variés, le cashback payant permet aux utilisateurs d’obtenir jusqu’à 6.000 euros de remboursement par an, c’est-à-dire 500 euros par mois sur des produits alimentaires et hors alimentaires, lorsqu’ils utilisent pleinement les avantages du programme. C’est une bouée d’air économique pour des milliers de ménages. Il est fréquent d’entendre des critiques revenir régulièrement contre le cashback payant en l’opposant au cashback gratuit. Le cashback payant serait désavantageux et moins bénéfique pour le consommateur que le cashback gratuit. C’est faux.

Dans le monde numérique, nous le savons : Lorsque c’est gratuit, c’est toi le produit. Les systèmes numériques gratuits visent d’abord à récolter des données auprès des consommateurs. Il n’en va pas différemment pour le cashback gratuit. C’est un fait, la qualité a un coût. Par conséquent la qualité, ça se paye. Par exemple, la qualité des contenus de presse en ligne, de streaming musical ou audiovisuel se rémunère et cela est communément accepté par le consommateur : le format payant des contenus pour une expérience client meilleure que les formats gratuits. En matière de streaming musical, les offres de Spotify et de Deezer sont effectivement disponibles en format gratuit…mais l’écoute de vos chansons préférées est interrompue par de la publicité. Pour une expérience client inaltérée, il est nécessaire de recourir à un abonnement payant. Et cela marche sans poser de problème à personne. Le service Deezer compte presque 10 millions d'abonnés, celui de Spotify cumule 205 millions d’abonnés.

De même, il est normal d’accéder à une plateforme de streaming audiovisuel comme Canal Play ou Netflix moyennant l’acquittement d’un abonnement mensuel de plusieurs dizaines d’euros. Enfin 69% des journaux européens ou américains ont un système de paywall en ligne. Pour lire des contenus journalistiques de bonne facture, il est nécessaire de payer. Enfin, le système Amazon fonctionne sur un système freemium et premium. En souscrivant à l’abonnement Amazon prime, le consommateur se fait plus rapidement livrer qu’avec le système gratuit. C’est compris par tout le monde, la qualité de service, notamment la rapidité de la livraison, a un prix, dont les consommateurs s’affranchissent par millions. Pourquoi les choses seraient-elles différentes pour le cashback payant ?

Le cashback gratuit n’est pas un modèle économique magique, il se rémunère par la gestion des données des utilisateurs. Rappelons-le, lorsque c’est gratuit, c’est toi le produit. À l’inverse, la lutte contre l’érosion du pouvoir d’achat des Français et l’inflation requiert un savoir-faire spécifique que les entreprises de cashback payant mettent en œuvre. Au-delà de la sélection des partenaires et des produits ouvrant les promotions les plus adaptés pour les consommateurs, les entreprises du cashback payant doivent animer des clubs de consommateurs, leur ouvrir une expérience intégrative et fluide. Cela a un coût. Le cashback payant mérite donc plus que des préjugés et des médisances. Il a une valeur sociétale forte, particulièrement dans le contexte inflationniste actuel. Cette valeur mérite d’être reconnue à travers un prix.