Hervé Bloch (Cofondateur et Président d’Aurhéa) "Aurhéa est un club hybride, qui combine toutes les formes de rencontres"

Après avoir quitté lesBigBoss, Hervé Bloch revient avec Aurhéa, un club premium destiné aux particuliers souhaitant élargir leur cercle social à travers différents formats d'évènements.

JDN. Après avoir fondé lesBigBoss, vous revenez avec un nouveau projet entrepreneurial baptisé Aurhéa. Concrètement, qu'est-ce qui distingue Aurhéa des autres clubs business ?

Hervé Bloch est le cofondateur et président d’Aurhéa © Aurhéa

Hervé Bloch. Aurhéa n'est ni un club d'affaires ni une plateforme de dating. C'est un club hybride qui combine toutes les formes de rencontres : amicale, amoureuse, professionnelle, inspirationnelle, sportive. L'adhérent a le choix de déclarer ou non son statut marital, mais ce n'est jamais imposé. C'est un club pour celles et ceux qui veulent élargir leur cercle dans un cadre bienveillant, quel que soit leur moment de vie. Aurhéa est un club B2C, financé par les individus eux-mêmes et non par leurs entreprises. C'est une vraie différence avec mon ancien projet, lesBigBoss. Ce club s'adresse davantage à une cible CSP++ tels que les cadres dirigeants, entrepreneurs, sans oublier les professions libérales.

Quelles sont les conditions d'entrée et le coût pour les adhérents ?

L'adhésion annuelle coûte 1 690 euros, ce qui inclut la participation à trois dîners et l'accès à l'ensemble de la communauté. Le prix de cette cotisation constitue déjà un premier filtre naturel et contribue ainsi à renforcer le côté exclusif. Nous étions déjà 55 participants au premier dîner organisé, et nous serons une centaine au prochain, avec l'animateur Harry Roselmack en invité d'honneur. Au-delà des trois dîners inclus dans la cotisation annuelle, les membres devront payer une contribution. Des dîners privés aux think tanks, en passant par des week-end bien être et des semaines thématiques immersives, Aurhea vise à orchestrer des moments uniques, favorisant les rencontres. 

Quels types d'événements seront proposés aux membres pour favoriser ces échanges ?

Le club proposera au moins deux événements par semaine : un dîner mais aussi une rencontre plus thématique.  Il pourra s'agir, par exemple, d'un petit-déjeuner autour de l'intelligence artificielle, d'un après-midi d'équicoaching, d'un atelier bien-être, d'une session mentorat ou d'une rencontre sportive. Au total, nous prévoyons 100 évènements organisés sur une année et nous pensons qu'un membre participera en moyenne à cinq dîners par an.

Quels sont vos objectifs en termes de nombre d'adhérents et d'évènements organisés ?

Nous visons 1 000 adhérents à Paris d'ici fin 2025. Nos formats sont conçus pour encourager une récurrence forte, contrairement aux applications de rencontres classiques, où la durée moyenne d'abonnement est de quatre mois. Le vrai indicateur de succès sera le taux de renouvellement de notre cotisation annuelle un an après notre lancement. S'il dépasse les 90%, nous saurons que nous avons trouvé la bonne formule. Chaque membre viendra avec une attente différente : certains pourraient par exemple chercher à rebondir après un divorce, d'autres à échanger avec des pairs sur un projet de reconversion ou à se recréer un cercle amical. Le point commun ici est la volonté de tisser des liens dans un cadre qualitatif.

Quel sera le rôle de la plateforme digitale dans l'organisation et la participation aux évènements ?

La plateforme jouera un rôle central. Actuellement en cours de développement, celle-ci devrait être opérationnelle d'ici la fin du mois d'avril. Cet outil permettra de visualiser les membres, d'interagir avant et après les événements, de s'inscrire aux activités, etc.  L'ergonomie s'inspire de LinkedIn, en incluant des vignettes visant à présenter les centres d'intérêt des membres.

Une expansion en dehors de France est-elle prévue ?

Nous allons dans un premier temps consolider Paris, avant de viser l'international en 2026. Nous réfléchissons à une expansion dans d'autres grandes villes à forte présence francophone telles que Londres, Genève, ou Bruxelles. Les Français de Londres, par exemple, représentent une communauté CSP++ très dynamique. Nous lèverons probablement des fonds pour soutenir cette expansion internationale.

Contrairement à lesBigBoss, vous avez choisi de lancer Aurhéa avec d'autres associés. Pourquoi ce choix ?

Je n'avais plus envie d'entreprendre seul, comme je l'avais fait avec lesBigBoss, où je possédais 100% du capital au départ. Cette fois, j'ai voulu m'entourer de personnes expérimentées, engagées, et capables de porter le projet avec moi. Aurhéa est ainsi devenu une aventure collective même si je suis le seul investisseur, avec une mise de départ de 100 000 euros. J'ai ainsi conservé 60% du capital et fait entrer d'autres associés parmi lesquels Lily Poprawski, qui occupe le poste de DG ainsi que Laura Nordin, et Yann Gyssels (cofondateur de Yakarouler, ndlr). Chacun apporte ses compétences dans ses domaines de prédilection, que ce soit dans l'opérationnel, le digital, et la communication.

Avant d'avoir fondé lesBigboss en 2011, Hervé Bloch avait notamment travaillé pour IBM et EmailVision. Il est diplômé d'un Mastère en négociation de Novancia.