Préparer le retour

Dans la plupart des cas, partir implique de revenir. L'expatriation n'est qu'une étape, plus ou moins longue, dans la vie professionnelle. Et le retour n'est pas forcément évident. "La vie d'expatrier est souvent facilitée par la bienveillance des interlocuteurs locaux et riche en relations sociales, explique Grégory Chamberland. Au retour, on redevient quelconque, ce qui peut être mal vécu."

S'il est rependu, ce "blues du retour" est plus facile à vivre si la fin de l'expatriation est bien préparée. Au niveau professionnel, cela passe essentiellement par un emploi sûr. "Je suis parti à l'étranger dans le cadre d'un congé sans solde alors que mon ami à dû démissionner, explique Kristell. Nous avions décidé qu'au moins l'un d'entre nous devait avoir une sécurité d'emploi à notre retour." A la fin de son séjour en Espagne, Grégory Chamberland travaillait quant à lui pour une entreprise française, ce qui a considérablement facilité le retour.