Des maisons en bord de mer à 60 000 euros - "Ce type de bien, on en voit toujours régulièrement"
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Des maisons en bord de mer à 60 000 euros - "Ce type de bien, on en voit toujours régulièrement"

Des maisons sous le soleil, à deux pas de la plage et pour le prix d'un petit studio, c'est possible à deux heures de Paris en avion.

L'année passée, Valérie, originaire de Béziers, a trouvé sa "pépite". Après deux ans de réflexion, elle a acheté un pied-à-terre de 60 m² à San Pedro del Pinatar, station balnéaire dans le Sud-Est espagnol à 80 km d'Alicante. Pour seulement 64 000 euros, elle a sa maison sur la côte, à 700 mètres des plages.

"Ce type de bien, on en voit toujours régulièrement", assure Thomas Rouer, fondateur de l'agence "J'achète en Espagne", au Journal du Net. Appartements à 50 000 euros, petites maisons à 60 000, le marché immobilier du sud de l'Espagne continue d'attirer sans ruiner. Thomas Rouer se souvient d'ailleurs d'une cliente qui avait un budget de 250 000 euros et qui a trouvé son bonheur pour trois fois moins cher.

Parmi les zones les plus convoitées pour les petits budgets : la Costa Blanca, et plus précisément sa partie sud, autour de Torrevieja. Entre plages de sable fin et les 300 jours d'ensoleillement par an, le décor est déjà séduisant. Mais ce qui fait vraiment la singularité de la région, ce sont ses fameux lacs de sel rose, classés parc naturel.

Les prix au mètre carré varient considérablement d'une ville à l'autre sur la Costa Blanca. "Dans la région d'Alicante, il faut compter autour de 2000 euros le mètre carré. Dans certains quartiers de Torrevieja, c'est moitié moins", précise Thomas Rouer au Journal du Net.

Une recherche sur la plateforme Idealista, l'équivalent de SeLoger, confirme cette réalité : on trouve une dizaine de maisons en bord de mer, ne nécessitant pas de rénovation et vendues à moins de 100 000 euros, certaines sont même proposées à 60 000 euros.

Ces opportunités restent nombreuses malgré la hausse constante des prix depuis 2013, après la chute brutale provoquée par la crise des subprimes de 2008. "Après la crise, c'était grave. Les biens n'ont fait que chuter pour atteindre, pour certains, jusqu'à -50% sur le prix d'achat", se souvient Thomas Rouer.

La fiscalité espagnole présente deux avantages pour les propriétaires français : l'absence de taxe d'habitation et une taxe foncière "bien inférieure" à celle pratiquée dans l'Hexagone. Pour un appartement de 127 mètres carrés dans le centre de Valence, Thomas Rouer ne paie que 300 euros de taxe foncière par an et 40 euros de charges mensuelles, pour un total annuel de 800 euros.

L'achat d'un bien immobilier en Espagne suit un processus spécifique. Il commence par l'obtention obligatoire d'un NIE (Numéro d'Identification d'Étranger) et l'ouverture d'un compte bancaire espagnol. La phase de réservation nécessite le versement d'une somme entre 1000 et 3000 euros, suivie de la signature d'un compromis représentant jusqu'à 10% du prix. Dans la région, les frais d'acquisition s'élèvent à environ 11% de la valeur du bien.