Panne mondiale d'OVH : l'incident est clos, le groupe s'explique

De 9h10 à 9h38 ce 13 octobre, le groupe français a été touché par un incident mondial bloquant l'accès à de très nombreux sites hébergés sur ses plateformes.

Peu après 9h le mercredi 13 octobre, une panne s'est déclarée chez OVHCloud touchant l'ensemble de son réseau mondial. De nombreux sites se sont retrouvés inaccessibles, parmi lesquels les sites  d'Aéroport de Strasbourg, d'Aquimer, d'asta.media, du Journal du Geek, de meteo85.com, le site de la ville Sainte. Mais aussi les sites ou applications de Doctinet, Doc4All, Girodmedical, Maildrop et Factorielles. Peu avant 11h, tout semblait être revenu à la normal. 

Le site Downdetector a commencé à détecter des remontées d'incidents à 9h08 environ. A 9h38, le service de suivi de la performance technique des sites web a vu la courbe redescendre (voir graphique ci-dessous). Au total, plusieurs dizaines de milliers de rapports d'erreurs ont été signalés.

Le président et fondateur d'OVHCloud a publié un Tweet à 10 heures mettant en cause une erreur humaine ayant eu lieu lors de la reconfiguration du réseau du data center du groupe basé en Virginie aux Etats-Unis. Le problème a impacté par ricochet l'ensemble du backbone mondial du réseau d'OVH.

Le centre de connées de Virginie a rapidement été isolé pour fixer le problème. "Ces derniers jours, l'intensité des attaques par déni de service a beaucoup augmenté. Nous avons décidé d'augmenter notre capacité de traitement de DDoS en ajoutant de nouvelles infrastructures dans notre data center de Virginie. Une mauvaise configuration du routeur a provoqué la panne du network", indique Octave Klaba. Dans la foulée, le groupe publiait un communiqué de presse officiel (voir tweet ci-dessous).

L'information est intervenu deux jours avant l'entrée en bourse du groupe qui a lieu ce vendredi 15 octobre. OVH entend émettre un maximum de 18,9 millions d'actions nouvelles. A cela s'ajouteront un maximum de 2,7 millions d'actions cédées par les actionnaires existants. Le tout pour un prix d'introduction de 18,50, représentant une valorisation de 3,75 milliards d'euros. Au total, le cloud français espère lever 400 millions d'euros.